StéréoChic lance un appel à témoins

La radio des expatriés français prépare pour juin un mois spécial sur les dispositifs de mobilité internationale : comment organiser son expatriation selon son âge, son objectif, selon le type de voyage que l’on veut réaliser. Si vous avez utilisé un moyen de mobilité internationale (Pvt, Vie, Erasmus…) et que vous voulez témoigner et donner des conseils suite à votre expérience, contactez-nous. Vous proposez une solution et vous voulez la proposer à nos auditeurs, n’hésitez pas !

Le Times Higher Education

Le Times Higher Education a publié son classement mondial THE Impact, centré sur le développement durable. Aucun établissement français ne figure dans le top 100. L’université de Montpellier se classe première française dans le Top 200.

Lire l’article de l’étudiant : https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/classement-the-impact-2022-les-etablissements-francais-peuvent-mieux-faire.html

LDS, votre partenaire formation, traduction et interprétariat

Languages Development Society (LDS) offre aux organisations et/ou à leurs collaborateurs un accompagnement personnalisé en langues étrangères. La société, qui vient de s’installer dans le nouveau parc d’activité PIOM (proche de l’aéroport de Montpellier) est dirigée par Emmanuel Sandoz et fête ses 25 ans en 2022. Le dirigeant a un parcours dans l’industrie et a repris LDS en 2019. Il s’appuie sur « une très belle équipe d’une douzaine de collaborateurs et d’une centaine d’intervenants ».

25 ans d’expertise linguistique au service de ses clients

 « Nous intervenons dans plus de 30 langues et proposons des services de formations certifiées en langues étrangères, de traduction et d’interprétariat à distance », précise le dirigeant. En matière de formation, notre approche pédagogique est entièrement sur mesure «et basée sur le profil de chaque personne pour centrer le travail sur ses propres enjeux. Nous attachons beaucoup d’importance au développement de la confiance en soi et la spontanéité de la discussion en situation » développe Emmanuel Sandoz.

 Les activités de traduction et d’interprétariat sont gérées par Rebecca O’Grady : « nous nous appuyons sur une équipe de traducteurs rigoureusement sélectionnés et fidélisés selon leurs compétences métier: commercial, juridique, médical, technique, et ceci dans plus de 30 langues. » Les sous-titrages sont de plus en plus demandés, ainsi que les enregistrements audio de voix, et là encore, LDS répond aux besoins.

Notre expertise de l’interprétariat à distance (téléphone ou visio), nous permet d’assister nos clients en direct dans leurs échanges internes ou avec des clients non francophones. Quelle que soit la langue, nous connectons instantanément nos clients avec des interprètes disposant de l’expertise du domaine concerné (assurance, médical, tourisme, industrie, juridique, etc..) Avec notre service « Le Téléphone Interprète », nos clients  renforcent leur image de professionnalisme et gagnent en efficacité : « l’intervention d’un interprète permet non seulement  de renforcer le lien humain, mais aussi de régler en quelques minutes des sujets qui, sans cela, feraient l’objet de nombreux échanges mails », poursuit Rebecca O’Grady

 Intervenants dans leur langue maternelle

Emmanuel Sandoz insiste sur le recrutement de ses intervenants : « ils sont basés en France et travaillent tous dans leur langue maternelle. C’est très important pour l’efficacité, et également pour la prise en compte des aspects interculturels. Cet engagement social fort a permis à LDS de devenir le premier organisme de formation certifié ‘Service France Garanti’ auquel nous sommes particulièrement attachés.»

 Partages et communication

LDS vient de rejoindre le Club International de Racines Sud. Si la société dispose de très belles références, clients fidèles, comme Bouygues, Dell, Lacoste, Orange ou encore des compagnies d’assurance, « nous cherchons à davantage faire connaître nos expertises et aurons plaisir à échanger avec la communauté Racines Sud, constituée de personnes d’horizons très différents, mais qui ont le point commun d’être concernées par l’international » explique le dirigeant.

Bayard Presse Jeunesse rejoint le Club International

Lionel Fontaine est responsable export chez Bayard Presse Jeunesse. Il gère une équipe de 33 délégués commerciaux et distributeurs pour travailler avec les établissements AEFE (Agence pour l’Enseignement français à l’Étranger). Le groupe propose des magazines, une quarantaine de titres (voir le catalogue : https://static.bayard.io/feuilletage/pmt/web/bayard-export/catalogues/2021-2022/famille ) pour les enfants qui ont quelques mois jusqu’aux jeunes adultes d’une vingtaine d’années. Lionel Fontaine explique « c’est important pour les parents expatriés de maintenir l’apprentissage du Français et un lien avec la culture française. Cela a même explosé pendant cette crise du Covid. Nous avons également les familles qui les abonnent à distance en cadeau et garder un lien ». Milan, société installée à Toulouse, a rejoint le Groupe Bayard depuis une quinzaine d’années, « c’est donc naturel de rejoindre la communauté des expatriés occitans », précise Lionel.

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Il y passera une dizaine d’années en finissant par être associé. De développement en croissance externe, ils intégreront une agence digitale et passeront de 4 à 20 collaborateurs. Il y a huit ans, il rencontre Dominique Amaro dirigeant de l’agence Denada qui l’hébergeait après une ‘déconvenue’, ils finiront par s’associer (« c’est une vraie rencontre humaine et professionnelle » ) : Sodenada était née : « nous sommes passés dans différents écosystèmes toulousains comme l’IoT Valley, le lab’Oikos, Prologue… nous y partageons des valeurs fortes de respect, de valeurs humaines et d’échanges. Au fur et à mesure, nous sommes montés en compétences avec de nouvelles rencontres riches. Finalement, c’est notre rôle que d’êtres en mouvement constant et particulièrement agile. Nous réalisons des projets sur mesure, en allant chercher le bon expert sur chaque point et en manageant le projet global.

 

Vincent Martin, manager du Montpellier Méditerranée Business Club

Le dynamique Vincent Martin est le manager du MMBC (82 adhérents) et va lancer sur Béziers et Narbonne le BNBC le 18 octobre prochain : 10 entreprises ont déjà validé leur adhésion 5 mois avant la 1re rencontre ! Vincent a une première partie de carrière dans le monde consulaire. Il a choisi de travailler avec et pour le monde des réseaux : « parce que je considère que le réseau est un outil au service du développement individuel et collectif des entrepreneurs », précise-t-il. Vincent est d’ailleurs impliqué dans plusieurs d’entre eux : APM, CJD, Réseau Entreprendre, Leader Occitanie ou encore la CPME.

Vincent a créé sa société La Courbe verte en 2017 avec « une raison d’être qui consiste à connecter les idées et les Hommes  afin de faire avancer chacun ». Il applique cela aux clubs qu’il anime, comme aux séminaires d’entreprise. C’est en 2019 qu’Olivier Talbert le contacte pour lui proposer d’ouvrir un club business dans notre région : « je suis allé observer et j’y ai trouvé une écoute entre les participants, tout en assumant de parler clairement business  », précise Vincent.

Pour lui, le MMBC répond aux diverses motivations des participants : « c’est à la fois une finalité de business et de sourcing de fournisseurs, un moment de respiration pour les dirigeants trop seuls dans leur entreprise, la chance d’écoute des intervenants, que j’interview : leurs parcours, leurs expériences, sont inspirantes pour chacun d’entre nous ». Le format est un déjeuner tous les mois, de 12h à 14 h 30, au Domaine de Verchant. L’adhésion annuelle coûte 1 500€ HT par entreprise pour les 10 rencontres (sur une année glissante), chaque participant payant son repas. La majorité des membres fait partie de l’économie productive : ils génèrent aussi des achats, ce qui permet de créer des liens avec des fournisseurs en local, en régional. L’entreprise adhère, mais elle peut faire participer plusieurs collaborateurs pour multiplier les contacts et partager l’expérience des rencontres MMBC.

Prochaine date le jeudi 2 juin 2022, avec Jean-Louis Debré : il ouvrira les portes des « coulisses du pouvoir ».

Connecter les réseaux

Le partenariat entre MMBC et Racines Sud est « basé sur du bon sens. Il s’agit de lier les entreprises régionales, dont certaines ont ou auront des salariés expatriés. Racines Sud pourra les accompagner. D’un autre côté, les adhérents de Racines Sud sont une source de connexion à l’export pour les entreprises territoriales. C’est donc un croisement d’intérêt et il faut nourrir les partenariats au bénéfice des membres des associations », explique Vincent Martin.

 Contact : https://www.montpellier-mediterranee-business-club.fr/

FDI Promotion rejoint le Club International

Né de la vision d’hommes et de femmes qui, par leurs compétences et leur intuition, ont contribué à bâtir un groupe immobilier solide, puissant et reconnu en Occitanie pour la qualité de ses réalisations, FDI GROUPE vit depuis plus d’un siècle avec la même ambition : offrir au plus grand nombre la possibilité d’accéder à un habitat de qualité.

 FDI GROUPE, dont la Direction générale compte à ce jour près de 220 salariés, répartis sur 7 filiales, et un chiffre d’affaires qui tutoie environ les 100 millions d’euros en 2021. Il est ancré en Occitanie et sur l’Arc Méditerranéen, notamment dans le Var et les Bouches-du-Rhône.

Comme l’indique Mathieu MASSOT, Directeur général, FDI GROUPE est un acteur engagé qui génère de l’emploi et investit également une partie de ses résultats dans les actions de missions sociales, le sponsoring sportif, le mécénat culturel et l’accompagnement associatif. 

 « Nous facilitons la réalisation et l’optimisation des projets immobiliers de nos clients. La pérennité de notre Groupe, son implantation régionale, la diversité et la complémentarité de ses filiales dans tous les métiers de l’immobilier nous permettent d’être un acteur de référence sur les secteurs du logement et de l’entreprise », précise Levent Demiroz, Directeur de FDI PROMOTION, filiale de promotion immobilière du Groupe.

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Pourquoi rejoindre Racines Sud ?

 Pour Jérémy Aubéry, Directeur commercial, « FDI PROMOTION promoteur immobilier, constructeur et aménageur, a un ancrage territorial fort, tous comme les liens qu’entretiennent les expatriés grâce à l’action de Racines Sud. Nous souhaitons nous aussi mettre en avant notre région à l’étranger et vos adhérents sont les meilleurs ambassadeurs de ce territoire. »

Nous proposons à nos clients de l’immobilier résidentiel en résidence principale, en investissement patrimonial et défiscalisant, de la résidence secondaire et de l’immobilier d’entreprise. Nous pouvons répondre à l’ensemble des demandes des adhérents de Racines Sud. La satisfaction de nos clients est au cœur de nos exigences.

Une expertise complète

Nous proposons deux nouvelles résidences sur Montpellier : « Modern’Art » résidence intimiste au cœur du Quartier des Beaux-Arts qui se distingue par ses beaux volumes d’intérieur ainsi que ses prestations de standing et la résidence « Les Temps Modernes », située à seulement 10 minutes des plages et à proximité du Cœur historique de Montpellier. Elle se caractérise par son architecture audacieuse.

 Au Grau du Roi et à Sète, FDI PROMOTION vous propose des logements en front de mer, dans deux résidences avec piscine, jacuzzi et accès direct à la plage.

 À Nîmes, la résidence « Marcel  Résidence » incarne l’élégance à la française avec simplicité et raffinement. Il est question de style, d’allure et de sobriété. Le programme immobilier se situe en cœur de ville et propose une architecture simple et intemporelle et des appartements agréables offrant toute l’intimité nécessaire au confort d’aujourd’hui.

Grace Nicols Home, spécialiste de la location saisonnière haut de gamme

Mon Chasseur Immo lève 10 M€ pour financer son scale-up

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Déjà leader en France des services de recherche (chasse) immobilière, Mon chasseur Immo boucle un tour de table de 10 M€ pour accélérer le déploiement de ses services et de sa plateforme partout en France, puis à l’international. Mon Chasseur Immo s’est très vite imposé en se déployant immédiatement à l’échelle nationale sur les 2 segments, résidentiel et investissement, prenant ainsi une avance significative sur ce nouveau marché. Cette levée de fonds de 10 M€ est menée par IXO Private Equity, accompagné par Galia Gestion, ainsi que par les actionnaires historiques, IRDI Capital Investissement, Sofilaro et plusieurs business angels qui ont renouvelé leur engagement.

Frederic Bourelly, CEO de Mon Chasseur Immo, précise : « l’acheteur est le grand délaissé des services immobiliers. Nous avons donc imaginé une offre à destination des Acquéreurs immobiliers et développé un business model de plateforme phygitale rendant la chasse immobilière efficace, attractive et scalable et qui a fait ses preuves. Nous sommes aujourd’hui prêts pour une croissance exponentielle sur un marché considérable ! Nous sommes ravis du tour de table que nous avons constitué avec l’arrivée d’IXO et de Galia et je remercie également nos investisseurs et partenaires bancaires historiques de nous renouveler leur confiance pour cette phase de Scale-U. ».

 Lire le post de Frédéric Bourelly : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6929698243861753856/

Les expositions en cours au Réservoir à Sète

À l’occasion du festival “Images singulières” qui va se dérouler à Sète jusqu’au 12 juin 2022, le Réservoir expose les photographies de Romain Thiery.

Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un artiste photographe qui vit et travaille près de Montpellier. Romain est aussi un pianiste amateur qui a commencé la photographie il y a plus de quinze ans à la suite du travail de sa mère spécialisée dans la photographie patrimoniale. Au-delà de son travail photographique, Romain enregistre in situ, lorsque cela est possible, note par note, l’intégralité des sons des pianos qu’il découvre. Ses enregistrements permettent à Romain de fabriquer une collection d’instruments virtuels, disponibles au public lors de ses expositions. Ce modèle sonore réaliste immortalise le son des pianos et capture ainsi leurs identités.

Jusqu’au 26 juin, exposition de restitution de résidence d’Ulrike Seyboth & Ingo Fröhlich

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Depuis dix ans, Ulrike Seyboth et Ingo Fröhlich voyagent ensemble. Ils partent au loin, avec leur ” Atelier vagabond “. Ils sont surtout attirés par le sud, la France, l’Italie. Ils ont également effectué des voyages d’études dans le Grand Nord, en Islande et en Finlande. Partir, c’est laisser derrière soi les pesanteurs de la vie quotidienne et n’emporter que le strict nécessaire : du papier, de la toile, de la peinture et des mines graphites.

À Berlin, ils travaillent à des endroits différents, chacun dans son atelier, mais en voyage, ils partagent un atelier commun, établissent une connexion avec le lieu et l’habitent ensemble. Il en résulte une liberté qu’ils peuvent remplir ensemble d’expériences, de rencontres et de travaux artistiques inondés de lumière.  Avec légèreté et insouciance, une multitude de nouveaux travaux voient le jour au fil de ce vagabondage. Voyager, c’est se mettre en route, chercher, explorer, douter et oser la nouveauté. À cette quête inhérente à ” l’Atelier vagabond “, s’ajoute le rêve de trouver un jour un lieu où vivre et travailler ensemble, peut-être dans la lumière du sud de la France, pour la force et la concentration…

Portes ouvertes le 9 juin au Domaine Décalage à Montpellier

Lara Boursier, du cabinet Simon et Associés, vous conseille sur la Chine en confinement : Comment organiser sa reprise d’activité ? Comment gérer les relations avec le personnel ? Est-il possible de mettre sa société en sommeil ?

Comment organiser une reprise d’activité ?

Après un mois de mesures de confinement strict à Shanghai, l’urgence épidémique a été pour partie levée. Le gouvernement encourage désormais les entreprises à reprendre leurs activités. Afin de faciliter ce retour au travail, la Commission municipale de l’Économie et des Technologies de l’Information a publié le 3 mai 2022, la deuxième édition des Directives relatives à la prévention et au contrôle des épidémies pour les entreprises industrielles de Shanghai.

 Conditions et modalités de la reprise du travail et de la production à Shanghai

Actuellement, cinq catégories d’entreprises peuvent reprendre le travail. Celles étant essentielles au fonctionnement régulier de la ville, aux fournitures anti-pandémie, à l’assurance des fonctions critiques, à la fabrication continue et aux infrastructures de soutien. Le gouvernement local apporte également un soutien total aux grandes entreprises de la chaîne industrielle ayant une influence majeure sur le delta du Yangtze et les chaînes industrielles et d’approvisionnement nationales. Selon la situation sanitaire, les sites de construction sont classés en trois catégories : rouge, jaune et vert, dans lesquels sont appliquées différentes mesures de contrôle, les sites rouges étant les plus stricts et les sites verts les moins stricts. Les zones rouges font l’objet d’une surveillance accrue, avec une gestion complète du confinement. Les zones d’habitation, de bureaux et de construction sont isolées, et les déplacements ne sont autorisés que pour le personnel chargé de livrer les fournitures. L’ensemble des sites sont désinfectés et stérilisés toutes les six heures.

Les zones jaunes doivent organiser les opérations en fonction des équipes et minimiser l’interaction du personnel. Les zones vertes autorisent les employés à se relayer sous étroite surveillance. Ils doivent fournir des résultats négatifs au test PCR de moins de 48 heures ou présenter le “code de retour au travail” à l’entrée du site, en plus de passer un autotest antigénique. Les employés, doivent subir un isolement de deux jours avant de pouvoir reprendre le travail.

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Comment demander la reprise du travail et de la production à Shanghai ?

Le processus de reprise du travail comporte cinq étapes : la préparation, la demande, l’inspection, la notification de la reprise du travail et la reprise du travail et de la production.

  • Les entreprises doivent préparer le personnel ainsi que les conditions de vie pour la reprise, conformément aux lignes directrices, en élaborant un plan de prévention et de contrôle du COVID-19.
  • Après avoir reçu les demandes des entreprises, l’autorité en charge procédera à une série d’évaluations concernant la mise en œuvre de la responsabilité principale, la gestion de la classification des locaux, la gestion des employés, la gestion de la logistique et le stock de matériel anti-pandémie, ainsi qu’un plan d’intervention d’urgence.
  • Une fois approuvées, les entreprises seront inscrites sur la liste blanche pour la reprise du travail et de la production.

Les entreprises qui demandent la reprise du travail doivent appliquer strictement la politique “une entreprise, un plan” de prévention et de contrôle de la pandémie, en soumettant leur plan au district, à la rue, à la ville ou au parc industriel concerné. La durée de la procédure dépend de la situation spécifique de l’examen.

Afin de renforcer la gestion de la santé du personnel, la ville a lancé un « Pass électronique pour les travailleurs retournant au travail » (复工复产人员返岗电子通行证) sur la page de Suishenma ( 随申码), mettant en place un QR code intégrant plusieurs informations. Les employés figurant sur les listes blanches peuvent notamment demander un laissez-passer électronique en cas d’absence de cas positifs là où ils résident dans les sept derniers jours.

Des laissez-passer seront délivrés pour la circulation des véhicules de transport de marchandises, et un laissez-passer numérique sur l’application Suishenban (随申办).

Lorsque le code de santé du conducteur et du passager passe au jaune ou au rouge, ou que les résultats du test PCR dépassent les 48 heures de validité, le laissez-passer devient immédiatement invalide et une nouvelle demande est nécessaire.

Les entreprises sont responsables de la bonne gestion et de l’utilisation des laissez-passer. En cas d’infraction, elles seront inscrites sur une liste noire, notifiées et sanctionnées en conséquence.

Exigences de prévention des épidémies pour la reprise du travail et de la production à Shanghai

Les entreprises peuvent désormais aménager différentes zones, classées par couleurs en fonction de leur niveau de risque. Ainsi, elles peuvent aménager des zones vertes (production normale), bleues (observation des nouveaux arrivants), jaunes (contact étroit ou sub-étroit), rouges (infection), qui doivent toutes être séparées les unes des autres. Les zones présentant le même niveau de risque doivent être divisées en unités de gestion plus petites afin de réduire les flux et les contacts entre les employés des autres zones. Des normes de prévention différentes seront mises en œuvre dans chaque zone, en fonction du degré de contact avec l’extérieur. Tout en appliquant l’isolement physique entre les zones, les entreprises suivront la gestion des lieux de travail et de résidences, où le personnel devra travailler et vivre, afin de minimiser les contacts entre les employés de différentes zones.

Dans le cas des zones de remise (entrées et sorties, les cours de chargement et de déchargement, entrepôts), des zones de production et d’exploitation, des zones d’habitation, des zones de santé publique, ou encore des espaces publics, une classification sera mise en place.

 Enfin, les entreprises sont tenues de mettre en œuvre les tests PCR et antigéniques conformément aux exigences de gestion correspondantes de chaque zone :

  • Les entreprises de la zone scellée et contrôlée doivent se conformer à deux tests par jour, le test antigénique le matin et le test PCR le soir.
  • Ceux qui se trouvent dans la zone de contrôle doivent se soumettre à des tests antigéniques quotidiens, plus un test PCR tous les deux jours.
  • Les entreprises situées dans la zone de prévention doivent effectuer des tests antigéniques tous les jours, avec un test PCR tous les cinq jours.

 Du personnel fixe doit être prévu dans les usines pour recevoir, charger et décharger, stocker, desceller et désinfecter les fournitures. Les passagers du véhicule doivent présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures ou un test antigénique négatif dans les 24 heures. Les entreprises doivent établir des zones d’isolement temporaire proportionnelles au nombre d’employés. Celles ayant un grand nombre d’employés doivent établir des hôpitaux de fortune. En cas de test antigénique ou PCR anormal, l’employé doit faire un rapport au centre local de contrôle et de prévention des maladies, et être placé en zone d’isolement temporaire. Les contacts proches concernés doivent être placés dans une autre zone d’isolement.

 Le gouvernement de Shanghai a également publié une série de mesures de soutien pour aider les entreprises à surmonter les difficultés, telles que la réduction du loyer, le report de l’assurance sociale, les incitations fiscales et les aides financières.

Comment gérer les relations avec le personnel pendant le confinement ?

En cette période de pandémie, la stabilité de l’emploi est la priorité absolue du gouvernement. Le gouvernement essaie de ne favoriser aucune partie de manière excessive et de maintenir des relations de travail harmonieuses et stables, plutôt que de les rompre. Il souhaite plutôt que les employeurs et les employés tiennent compte de la situation sanitaire et en partagent les conséquences. La Cour suprême et les hautes cours locales ont publié des orientations et des “avis” judiciaires sur l’application de la réglementation du travail en réponse aux litiges survenant pendant cette période. Un nouveau document publié sous forme de FAQ par le tribunal populaire supérieur de Shanghai et le bureau des ressources humaines sur le traitement des conflits du travail liés à la pandémie répond à plusieurs questions sur le sujet. Selon le gouvernement de Shanghai, les conflits du travail survenant dans ces circonstances doivent être résolus selon quatre principes fondamentaux, à savoir l’harmonie, la négociation, l’équilibre et la diversification.

 Signature et renouvellement des contrats

Si l’employeur n’est pas en mesure de conclure ou de renouveler les contrats de travail en temps voulu en raison de la situation sanitaire ou des mesures de prévention et de contrôle de l’épidémie, il peut recourir à des solutions électroniques ou reporter raisonnablement la conclusion ou le renouvellement d’un contrat de travail écrit par des négociations démocratiques. Lorsque l’employé demande un double salaire  pour la période de non-signature ou de non-renouvellement du contrat de travail écrit, cette demande ne sera pas retenue par le tribunal.

 Paiement des salaires et traitements

Lorsqu’un employé contracte le COVID-19, sous forme asymptomatique ou à un contact étroit avec un cas confirmé, il est placé en quarantaine ou en observation médicale et ne peut donc pas fournir un travail normal. Conformément au paragraphe 2 de l’article 41 de la loi sur la prévention et le contrôle des maladies infectieuses de la République populaire de Chine, l’employeur doit payer le salaire de l’employé conformément à la norme salariale pour des heures de travail normales pendant la période d’isolement. Lorsque l’employé doit encore s’arrêter de travailler pour suivre un traitement après la période d’isolation, l’employeur doit lui verser les salaires selon les normes applicables à la période de récupération. Période pendant laquelle l’employeur ne peut pas licencier l’employé souffrant d’une maladie ou d’un accident non professionnel et est responsable du paiement d’une partie du salaire conformément à la loi.  

Lorsque l’employé ne peut pas se rendre au travail normalement en raison de la situation épidémique, et qu’il réclame le versement d’un salaire, les demandes peuvent être traitées différemment selon les circonstances :

  • Si l’employé peut travailler à distance, cela est considéré comme une présence normale, et l’employeur doit payer les salaires selon la norme de la présence normale.
  • Si l’employeur n’a pas organisé le travail à distance ou que l’employé n’est pas en mesure de fournir un travail, ce dernier peut demander à l’employé d’utiliser ses congés annuels ou d’autres congés en priorité – et payer les salaires selon la norme de paiement des congés correspondants.
  • Si les deux cas ci-dessus ne sont pas envisageables, l’employeur peut se référer à la réglementation de l’État sur les salaires versés pendant la suspension du travail et de la production :
  • En conséquence, si la période de suspension se situe dans un cycle de paiement des salaires, les salaires seront payés selon les clauses prévues dans le contrat de travail.
  • Si la période de suspension dépasse un cycle de paiement des salaires, l’allocation de subsistance est versée par l’entreprise. Elle est généralement égale à 70~80% du salaire minimum et doit être mise en œuvre conformément aux réglementations locales pertinentes.

Selon les avis directeurs du ministère des ressources humaines et de la sécurité sociale, ainsi que l’article 10 des mesures de paiement des salaires pour les entreprises de Shanghai, en cas d’impossibilité de payer les salaires en temps et en heure en cas de suspension d’activité due aux circonstances, le paiement des salaires aux employés peut être temporairement reporté, sans aller au-delà de trois mois.

 Résiliation et indemnisation

En cas de conflit avec l’employeur qui ne peut payer les salaires et ne contribue pas aux régimes d’assurance sociale à temps en raison d’une suspension de la production ou d’une difficulté temporaire de production et d’exploitation causée par l’épidémie, les directives encouragent la résolution des conflits par la conciliation, la médiation et d’autres moyens non litigieux. Lorsque l’employé insiste sur la résiliation du contrat de travail et demande une compensation économique conformément à l’article 38 de la loi sur le contrat de travail, le tribunal doit traiter les demandes en adhérant au principe de prudence et ne doit généralement pas retenir ces demandes.

Selon les réponses officielles du tribunal et du bureau du travail, le travail à distance est considéré comme une réponse raisonnable à l’épidémie devant être acceptée par les entreprises et les employés. Il joue un rôle positif dans la protection employés et le maintien du fonctionnement normal des entreprises. Si le travail à distance est raisonnable et ne porte pas atteinte aux droits et intérêts légitimes des employés, ces derniers doivent coopérer activement. Lorsque l’employé insiste sur la résiliation du contrat de travail et demande une compensation économique au motif que l’employeur n’a pas fourni les conditions de travail prévues dans le contrat de travail, le tribunal ne retiendra pas ces demandes.

 Terminaison

Selon les avis publiés, les entreprises ne sont pas autorisées à mettre fin au contrat de travail des employés ou à renvoyer les travailleurs détachés à l’agence de détachement au motif que les employés ne peuvent pas fournir un travail normal en raison d’un traitement d’isolement.

Pendant la période de prévention et de contrôle de l’épidémie, si l’employé fait l’objet d’une enquête sur sa responsabilité pénale pour ne pas avoir coopéré aux mesures de prévention et de contrôle, l’employeur peut mettre fin au contrat de travail conformément aux dispositions du point (6) de l’article 39 de la loi sur le contrat de travail.

Si un employé fait l’objet d’une sanction administrative, telle que la détention pour des raisons de sécurité publique, parce qu’il n’a pas appliqué les mesures de prévention et de contrôle, l’employeur peut mettre fin au contrat de travail, si le règlement de l’entreprise le prévoit pour cette circonstance.

 Litiges et arbitrages

Si les parties concernées ne sont pas en mesure de demander un arbitrage ou d’intenter une action en justice dans le délai légal en raison de l’épidémie, la prescription de l’arbitrage est suspendue et la période concernée n’est pas comptabilisée dans le délai d’introduction d’une action en justice. Si les parties ne sont pas en mesure de participer aux activités d’arbitrage ou de contentieux en raison de l’épidémie, les dispositions relatives à la suspension des procédures d’arbitrage ou de contentieux peuvent être appliquées conformément à la loi, sauf disposition contraire.

Règles relatives aux sociétés en sommeil en Chine : Conditions, et conséquences juridiques

 La Chine a adopté le concept de société en sommeil, et a d’abord piloté cette politique à Shenzhen à partir du 1er mars 2021. Le 1er mars 2022, le règlement administratif de la République populaire de Chine sur l’enregistrement des entités de marché et ses règles d’application sont entrés en vigueur. Une série de réglementations complémentaires est attendue notamment celle organisant les conséquences de la mise en sommeil. Selon la nouvelle loi, si l’entreprise a rencontré des difficultés opérationnelles en raison de situations particulières (telles que la pandémie, une inondation, etc.), elle peut demander une suspension d’activité, ce qui signifie que l’entreprise peut conserver son existence dans un modèle à faible coût pendant une période pouvant aller jusqu’à trois ans et revenir sur le marché lorsqu’elle sera prête.

La suspension d’activité s’applique aux situations dans lesquelles le fonctionnement normal de l’entreprise est remis en cause par des facteurs tels qu’une catastrophe naturelle, un accident, un incident de santé publique ou de sécurité publique. L’entreprise peut décider de suspendre ses activités pendant une certaine période en fonction de sa propre évaluation. Pour être éligible, la société ne doit pas figurer sur la liste noire des opérations anormales ou des actes illégaux et malhonnêtes graves, et la demande de suspension d’activité ne doit pas mettre en danger la sécurité nationale, les intérêts publics, les droits et intérêts des contreparties commerciales, etc. Les gouvernements locaux peuvent élaborer leur propre politique en fonction de leurs situations respectives. Par exemple, le gouvernement de Shenzhen prévoit que la société qui demande une suspension d’activité doit être établie depuis au moins un an et que la date de fin proposée pour la suspension d’activité doit être comprise dans la période d’activité indiquée sur la licence d’activité.

 Obligation de domiciliation suspendue

Normalement, une entreprise doit conserver son adresse de domiciliation pendant toute la durée de son activité. Si l’autorité ne peut pas contacter l’entreprise par le biais de son adresse enregistrée, elle peut être inscrite sur une liste noire et étiquetée comme ayant un “fonctionnement anormal”. Toutefois, pendant la période de suspension de l’activité, cette obligation est assouplie. Lorsqu’elle dépose une demande de suspension d’activité, l’entreprise est tenue de fournir une adresse de signification des documents juridiques, pouvant être différente de l’adresse enregistrée pour recevoir les notifications et documents juridiques. Dans certaines régions comme Shenzhen et Shanghai, le gouvernement autorise également l’entreprise à fournir une adresse électronique pour recevoir les notifications et documents juridiques. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire de continuer à louer des locaux pendant la période de suspension, car l’entreprise peut utiliser une autre adresse pour recevoir les documents juridiques, permettant d’économiser des frais de location.

 Mise en sommeil de l’activité

Une entreprise qui cesse ses activités pendant plus de six mois est étroitement surveillée et sa licence d’exploitation peut être révoquée par l’autorité d’enregistrement. Désormais, après avoir déposé une demande de suspension d’activité, l’entreprise peut suspendre son activité en toute légalité.

 Licenciement du personnel

Le règlement ne prévoit pas que la suspension de l’activité puisse être utilisée comme un motif légal de résiliation. L’entreprise doit gérer les relations de travail conformément aux lois et règlements avant de déposer son dossier. La mise en sommeil n’est pas un motif de licenciement, elle est cependant une base de négociation du licenciement.

 Obligations fiscales

Le règlement ne fournit pas de règles claires sur la manière dont la société en sommeil doit s’acquitter de ses obligations fiscales pendant la période de suspension, ce point doit encore être clarifié par l’autorité fiscale compétente.

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