Entretien avec Ludovic De Courtivron
“Le mentorat permet le partage des expériences”

  1. Ludovic de Courtivron travaille au sein de l’Université Toulouse Capitole dans le pôle relations avec les entreprises et gère la plateforme alumni de l’Université

Que représente l’Université Toulouse Capitole?
L’Université Toulouse Capitole compte 22 000 étudiants, répartis entre ceux qui étudient dans les matières droit, économie et gestion.

Vous avez développé un programme de mentorat. Qui peut en profiter?

Nous avons développé ce programme très récemment, il y a tout juste un an, en octobre 2021.
C’est un programme accessible en ligne, donc ou que l’on soit: cela peut donc évidemment intéresser des expatriés, qu’ils soient professionnels ou diplômés.
L’idée est de mettre en lien des mentors, autrement dit ceux qui ont une expérience et sont volontaires pour la partager, et des étudiants de Toulouse Capitole ou de jeunes diplômés. En six mois, nous avons eu 600 inscrits dont un tiers de mentors.
Cela confirme que le mentorat est en vogue, en France comme dans les pays occidentaux. Cet engouement s’explique par le fait que le recrutement se fait de plus en plus par réseau, notamment pour les cadres. Mais très souvent, le mentorat met en contact des anciens d’une école avec les jeunes sortis de cette école. Nous avons fait le choix inverse, en ouvrant les mentors à tous ceux qui le souhaitent, qu’ils soient diplômés ou non de notre établissement.
Le programme est accessible à tous, mais il faut pour cela s’inscrire sur notre plateforme. Pour l’instant, notre plateforme compte 25 000 membres actifs, dont un nombre significatif d’expatriés. 

Que peut vous apporter Racines Sud?
C’est évidemment en raison de la dimension internationale de ce programme que nous avons développé un partenariat avec Racines Sud. Nous diffusons des articles de Racines Sud dans nos ressources documentaires et dans nos outils en ligne, et nous faisons la communication du Prix de l’Expatriation sur notre plateforme en ligne.
Dans nos couples mentor-mentoré, on peut très bien imaginer un duo entre deux personnes résidant toutes les deux au Canada, par exemple. Sur notre groupe de mentors, nous en avons une quarantaine qui ont un profil incluant la mobilité internationale. Cela permet de trouver des profils capables de maîtriser différentes problématiques spécifiques à la mobilité, que ce soit sur le droit international, sur les questions relevant de l’informatique ou en matière de communication.
Pendant le covid, les mentors ont évidemment joué un rôle particulier. Beaucoup d’entre eux ont été très touchés par ce qu’ont vécu les jeunes pendant cette période. On a essayé évidemment de garder le contact, même s’il fallait privilégier les visions aux rencontres physiques.

alumni.ut-capitole.fr

  

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